Je vous invite à lire le deuxième numéro de la revue littéraire consacrée à la traduction française des oeuvres roumaines.
Chaque trimestre, la rédaction de Seine et Danube met à disposition des lecteurs francophones des extraits de textes roumains fraichement traduits par les membres de l’Association des traducteurs de littérature roumaine.
Chacun des neuf auteurs présentés dans cette édition mérite le détour.
Claque garantie à la lecture du monologue d’Alina Nelega, dramaturge présentée et traduite par Mirella Patureau.
Emotion et une autre type de claque à la lecture de quelques pages du journal de Jeny Acterian, beau personnage de femme, artiste et intellectuelle au destin tragique, dont Nicolas Cavaillès nous livre quelques pages.
Humour et regard acerbe sur la société, avec Dan Lungu, dont je présente un extrait du prochain roman à paraître chez Jacqueline Chambon à l’automne et avec Le Chauffagiste de Carmen Firan, présentée et traduite par Marily Le Nir.
La poésie aussi pousse le lecteur dans ses retranchements. « C’est une chose bien connue : les mots attirent le réel » nous dit Mircea Barsila dans la traduction de Linda Maria Baros.
Quant à la chère Marta Petreu, ses poèmes vous mettent l’âme à vif. Et on la remercie, n’est-ce pas? Car il faut travailler à se raboter les cals de l’âme et du coeur.
Benjamin Fondane et le poète surréaliste Urmuz sont aussi présents dans cette édition. Helène Lenz a traduit trois essais sur l’éducation. A lire d’urgence dans ces temps où l’homme semble avoir tout simplement refusé l’idée de transmission. Et puis Urmuz, sous la plume traductrice de Magda Carneci, c’est la fantaisie pure. Le tout est chapeauté par l’éditorial de Nicolas Cavaillès…
Il y a pour la première fois, aussi, une page consacrée aux échos des traductions publiées en français, avec une liste des livres publiés l’an dernier et en ce début 2010. C’est Dumitru Tsepeneag lui-même qui se charge de nous informer…
Bonne lecture à tous. Vous entrez dans le numéro 2 en cliquant sur cette saisie écran :