Mais c’est quoi, la littérature roumaine, aujourd’hui? (2014-2015)

On me pose souvent les questions suivantes à propos de mon métier : « de la littérature roumaine? Il y a quoi comme auteurs là-bas? », ou « C’est un pays où ils écrivent en alphabet russe, non? » ou tout simplement : « Mais pourquoi je n’ai aucun nom d’auteur roumain en tête? »

Voilà pourquoi je fais régulièrement l’inventaire de toutes les traductions qui paraissent en français et que mes collègues, les autres traducteurs de littérature roumaine et moi-même nous efforçons de faire connaître. Read More

Mais c’est quoi, la littérature roumaine, aujourd’hui? (2012 – 2014)

La suite de ce passage en revue des traductions publiées par tous les traducteurs de roumain en France.

 

 

ATLF : un blog pour les traducteurs

C’est tout frais. L’ATLF lance aujourd’hui son blog, outil complémentaire à Translittérature. On y trouve toutes les raisons de l’épingler dans ses favoris!

En plus des classiques Actualité de la traduction, des infos concernant l’Association, on y trouve des Coups de coeur des traducteurs qui sont, on le sait bien, les premiers lecteurs, et puis, ce que j’adore, La forge des traducteurs et La malle aux trésors. Les traducteurs se livrent, aussi, et puis des textes plus profonds peut-être, dans un chapitre intitulé Sur la traduction… Dont l’intitulé me rappelle des démêlés au sujet du titre d’un livre que j’ai traduit… Bref.

Bienvenue au Blog de l’ATLF et n’hésitez pas, allez-y!

Parlons en langues à Venise

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La session d’ateliers de traduction organisée par l’Institut culturel roumain dans le charmant palais de sa filiale vénitienne se termine, en ce vendredi 9 juillet.

Au balcon du palazzo Correr-Contarini, dans le sestiere de Cannaregio, les traducteurs parlent en langues.

 

De gauche à droite, Aronne Mapelli est un jeune traduicteur en italien; Florin Bican organise des bourses pour les jeunes traducteurs; Joanna Kornas-Warwas transporte la littérature roumaine  dans sa langue natale, le polonais; Ileana Maria Pop commence à traduire en italien, comme Roberto Merlo. Dana Bleoca est une des responsables du centre national du livre roumain, Serafina Pastore est une autre jeune traductrice en italien. On reconnaît l’écrivain, la poétesse Simona Popescu, on aperçoit le raffiné Giovanni Magliocco, un traducteur et poète et puis l’exubérant Danilo De Salazar. A côté de lui, le traducteur en hongrois d’un très beau roman comique de Ioan Grosan. Il s’appelle Mihaly Lakatos. Enfin, à la fenêtre de droite, voici Lora Nenkovska, traductrice en bulgare.

Sur la photo, manquent   le talentueux Gerhardt Csejka, traducteur en allemand, notamment, de Mircea Cartarescu; manque aussi Jan Willem Bos, qui fait de même en néerlandais. Any Shilon traduit en hébreux et Jan Cornelius est un traducteur de Dan Lungu. Nous venons de travailler chacun dans notre langue sur le même roman de Dan Lungu : Comment oublier une femme. Et nos deux traductions sortiront à l’automne. Anita Natascia Bernacchia, Maria Luisa Lombardo et Mauro Barindi devaient être en train de parler de lexique et d’équivalences, pour ne pas s’être pressés au balcon…. C’était aussi le cas de Dan Lungu, qui répondait à un interview…

Et  moi, bien sûr, traductrice en français, je suis l’oeil de cette rencontre.

Au fait, vous avez remarqué une chose?

Langue est l’anagramme de lagune…

Je ne trouve pas étonnant que nous soyons réunis sur la lagune pour déployer l’éventail de nos idiomes autour de notre langue roumaine commune…

Et je rajoute ici la photo …. de la photographe en train de photographier… Merci Ileana Pop qui a pris le cliché!

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