
Entretien Dan Lungu au festival de Laval

C’est là que je serai ces prochains jours.
Pour sa 18ème édition, le beau Festival du Premier Roman s’ouvre une fois de plus à la littérature européenne : la Roumanie est ainsi mise à l’honneur en 2010. L’écrivain roumain Dan Lungu a été choisi par les lecteurs mayennais pour représenter son pays. Son premier roman traduit est Le Paradis des Poules et le second, Je suis une vieille coco!
Dan Lungu sera face à ses lecteurs samedi 27 mars, à 14h30, au Théâtre, lors de la table ronde sur la littérature roumain contemporaine que j’animerai.
Sorin Ilfoveanu est une pointure de l’art contemporain.
Je connais son travail depuis plusieurs années pour une raison toute particulière : il a illustré la couverture de certains des romans de l’écrivain Stefan Agopian… lui-même étant L’AUTEUR que je souhaite le plus ardemment publier en français (que les autres écrivains qui me tiennent également à coeur ne se sentent pas oubliés : tous comptent autant à mes yeux).
Allez, pour le plaisir, une photo de l’atelier de l’artiste (retrouvez -la ainsi que bien d’autres sur son site).
Prochain artiste : Ana Ruxandra Ilfoveanu…
Alors ces quelques images que je vous offre sur plusieurs jours me donneront l’impression d’ouvrir la fenêtre.
Aujourd’hui, la première est une huile de Stefan Caltia. Cette toile a fait partie de la grande vente aux enchères qui s’est tenue le 29 mars 2009 à l’Hôtel Drouot. C’était l’occasion de voir les oeuvres de plus de cent artistes roumains contemporains.
Le catalogue « Bucarest à Paris – Panorama de l’art roumain » permet de poursuivre le voyage – et pour moi d’évoquer ici des artistes que j’aimais et connaissais déjà ou bien que j’ai découverts à cette occasion.
Stefan Caltia est né en 1942. Il enseigne à l’Université Nationale des Arts de Bucarest. Il est un artiste dont les thèmes et la palette sont depuis longtemps très reconnaissables et.. ultra reconnus par les amateurs et les acheteurs d’art contemporain dans le monde entier.
J’aime beaucoup. Je m’envole avec ses personnages.
Prochaine étape picturale : Sorin Ilfoveanu.
Une tonitruante rencontre aura lieu mercredi soir à 19 heures à l’Esperluette, la jolie librairie du centre de Chartres!
Deux écrivains, deux Europe, deux époques, deux traductrices portant leurs textes : c’est à cette rencontre que nous convie Olivier L’Hostis le libraire. (cliquez sur le lien pour entendre un entretien video sur le site de l’Echo Républicain -c’est très intéressant car on voit un vrai libraire à l’oeuvre).
Voici l’invitation envoyée aux lecteurs par ses soins :
« L’Esperluette vous invite à une rencontre découverte, en compagnie de Elena Balzamo et de Laure Hinckel, des littératures méconnues des pays de l’est de l’Europe et de Scandinavie.
Traductrices, elles évoqueront également leur métier, et le rôle qu’elles ont dans la diffusion de textes de ces pays. Très au-delà de la simple traduction (si tant est que ce soit simple), elles écrivent, lisent, découvrent et défendent des auteurs auprès d’éditeurs français. Et auprès de vous, afin que vous ayez le plaisir de lire des auteurs de grande littérature pas toujours très médiatisée, classique et contemporaine.
Elles vous donneront d’autres envies de lire mercredi 3 février, à 19h à la librairie. »
La rencontre permettra de connaître mieux deux ouvrages parus très récemment:
Le premier tome de la monumentale correspondance de Strindberg – voir sur le site des éditions Zulma la présentation du personnage et de l’oeuvre. Ce travail a été fait par Elena Balzamo, traductrice chartraine d’adoption – je crois qu’elle nous dira mercredi soir qu’elle y a passé plusieurs années et que son travail de recherche sur la correspondance est inédit dans le propre pays du dramaturge, romancier et nouvelliste suédois. C’est dire l’importance de son travail.
Le roman de Mircea Cartarescu, L’Aile tatouée, aux éditions Denoël. Vous savez, vous qui lisez ce blog régulièrement, que cette écriture aux riches reflets m’a portée pendant plus d’une année.
Voici un extrait de la critique parue dans Les Inrockuptibles (n°726) : « Taillé dans le même marbre que les récits de Joyce et Pynchon, L’Aile tatouée a cet éclat des romans à facettes. D’où l’étrange et grisante sensation pour le lecteur de voguer d’une perception à l’autre, dans la multitude des champs visuels que déploie le roman. »
Et le début de l’article de Bernard Fauconnier dans Le Magazine littéraire : « L’ Aile tatouée clôt la trilogie d’Orbitór, commencée par Mircea Cartarescu il y a quinze ans avec L’Aile gauche. Ce troisième volume, éblouissant, hisse l’auteur roumain au zénith de la littérature européenne. Le corps d’un papillon est un univers à lui seul, comme ce roman initiatique, symbolique, réaliste, spéculaire, philosophique, poétique, et bien d’autres choses encore, écrit, et magnifiquement traduit, dans une prose savante, populaire, lyrique, comique, triviale – mélange de styles, de tons, de niveaux de langue qui réserve de longs moments de délectation. »
A mercredi!