Article publié dans l’édition du mercredi 4 janvier 2012, jour de la parution du premier roman de Savatie Bastovoi.
L’année commence bien… avec un nouveau livre!
Oui, elle commence très bien avec la sortie du premier roman de Savatie Bastovoi, premier romancier moldave à être publié en traduction française depuis 1989!
La Moldavie? C’est quoi? C’est où, me direz-vous?
Eh bien, c’est juste à l’est de la Roumanie, de l’autre côté de la rivière dont le nom fait dérailler les présentateurs télé quand ils doivent le prononcer (la Prut se jette dans le Danube à quelques kilomètres de la Mer Noire).
C’est un petit pays de collines et de vignes.
Un beau pays mal connu.
On y parle le roumain, une langue roumaine sertie de régionalismes savoureux et au lexique façonné au contact prolongé de la langue russe.
On y parle aussi le russe, l’ukrainien… Savatie Bastovoi, poète, romancier, fait d’ailleurs aussi des traductions du russe…
Alors voilà, 2012 commence avec la joie de voir une de mes nouvelles traductions publiée par les éditions Jacqueline Chambon:
BONNE ANNEE 2012 à TOUS!
Et encore du nouveau dans ma boîte aux lettres!
Ce matin, c’est l’ouvrage collectif dirigé par Cristina Hermeziu qui a fait son aterrissage chez moi. Et je suis bien contente. J’avais envie de parcourir ces témoignages de Roumains de tous horizons qui ont quitté leur pays et racontent leur « Révolution de loin ».
Publié avec l’aide de l’Institut Roumain d’Histoire Récente, l’ouvrage est une belle contribution à l’étude d’un phénomène affectant la Roumanie contemporaine: l’exil. Que reste-t-il de leur identité, à ces Roumains partis loin de chez eux, 20 ans après la Révolution? Comment perçoivent-ils leur pays, quelle image leurs nouveaux amis et voisins ont-ils de ce pays d’origine?
Cristina Hermeziu est journaliste, elle est correspondante de presse à Paris, et durant l’année 2009, elle a collecté les témoignages de trente personnes établies dans le monde entier.
C’est publié chez Curtea Veche à Bucarest. Et, selon la formule consacrée, ça vient de sortir.
Matei Brunul dans ma boîte aux lettres!
Matei, c’est le héros du dernier roman de Lucian Dan Teodorovici. Et il est arrivé par la poste il y a quelques jours…
J’ai hâte de lire ce nouveau roman publié chez Polirom dans la collection Fiction Ltd.
Matei a connu les prisons politiques et à sa sortie, il semble s’oublier lui-même en se dédiant à ses marionettes… Ca, c’est seulement le début… La suite quand j’aurai le temps de plonger dedans, autrement dit quand j’aurai terminé le gros travail en cours…
En attendant, je vous présente la couverture – que je trouve très jolie.
De la couleur pour la gaieté
En ces premiers jours d’automne particulièrement gris, un peu de couleur pour égayer tout ça!
Ces quelques photos ont été prises lors du Festival Excentrique en Région Centre, que je ne rate jamais lors de son étape en mai, au Parc des Vauroux, près de Chartres.
Installation de tas de coussins triés par tonalité…
De la couleur… musicale avec cette bizarre machine à composer du son…
Conférence de fantômes coloristes.