La lecture des textes de Benjamin Fondane est une expérience que tout lecteur doit faire un jour ou l’autre. J’en dis plus ICI dans une de mes pages. Aujourd’hui paraît une partie importante de l’oeuvre en forme d’étoile filante de ce poète roumain qui avait choisi la France ou il fut à deux doigts d’éviter la mort par gazage à Birkenau. Lire, pour comprendre l’allusion que je fais, la très jolie biographie d’Olivier Salazar Ferrer aux éditions Oxus.
La traduction de ce très beau texte est signée Odile Serre, l’excellente traductrice de roumain qui a, entre autres, également donné au français le roman de Gheorghe Craciun Composition aux parallèles inégales publié par Maurice Nadeau et récompensé par le prix Pierre-François Caillé de la Société des traducteurs français.
Présentation de l’éditeur : « Ce recueil rassemble des poèmes écrits en roumain par le jeune Fondane entre 1917 et 1923, manifestement inspirés par sa lecture de la Bible et des Psaumes et qui illustrent bien son idéal de jeunesse de donner une » justification esthétique de l’Univers « . Cet ensemble est suivi d’un long poème dramatique, également demeuré inédit en français : Le reniement de Pierre. »