Les livres roumains parus en 2009

Je voulais depuis quelques semaines donner ici une liste toute simple mais peut-être utile : celle des ouvrages de littérature, traduits du roumain et parus cette année, en 2009:

L’Enveloppe noire, de Norman Manea, dans une traduction de Marily Le Nir. L’auteur roumain vivant aux Etats Unis publie aussi en cette fin 2009, et toujours au Seuil Les clowns : Le dictateur et l’artiste, des textes traduits par Odile Serre et Marily Le Nir.
L’Aile tatouée, de Mircea Cartarescu : le moment idéal pour le lire puisqu’il raconte la révolution roumaine sous un angle satirique (mais ce que je dis là est très très réducteur).
Ils arrivent les barbares, le roman d’Eugène Uricaru, traduit par Marily Le Nir pour les éditions Noir sur Blanc.
Vienne le jour : c’était le premier roman de Gabriela Adamesteanu.  Aujourd’hui chez Gallimard, dans une traduction de Marily Le Nir.

Je signale aussi le roman de Virgil Tanase, même s’il est écrit en français… parce que j’ai beaucoup aimé sa petite biographie d’Anton Tchekhov… Donc, Zoïa, une saga et un portrait de femme dans la Roumanie communiste, publié aux éditions Non Lieu.

C’est le moment aussi d’annoncer la parution de quelques ouvrages ayant trait à la Roumanie. Ils ne sont pas si nombreux mas j’ai fait une petite sélection de livres très différents. Voici l’éventail que je vous propose :
La Mort des Ceausescu : la vérité sur un coup d’Etat communiste. J’ai justement reçu aujourd’hui l’invitation à la signature de ce dernier ouvrage en date de Catherine Durandin (avec la participation de Guy Hoedts). Cela paraît ces jours-ci chez Bourin éditeurs et je vais le lire avec grand intérêt…

Parmi les autres ouvrages, je signale le livre polémique Roumanie étrange et étrangère de Carmen Mihai, aux Editions marseillaises Autres temps; l’ouvrage terrible et dérangeant de Matatias Carp, Cartea neagra : Le Livre noir sur la destruction des Juifs de Roumanie (1940-1944) traduit par A. Laignel-Lavastine, pour les éditions Denoël.
Pour son caractère informatif et une première approche du délicat problème de l’héritage gênant des dossiers de la politique politique : La Roumanie 20 ans après: Le chasseur de la Securitate, aux éditions du Cygne, par Mirel Bran.
Et puis, pour la langue et l’exotisme, des contes : Contes de Roumanie : La Jeune fille qui portait malheur, par Ana Palanciuc, à L’Ecole des loisirs.
Enfin, le très bel album intitulé Napoléon III et les principautés roumaines aux éditions de la Réunion des Musées Nationaux.
J’ai vu aussi qu’aux éditions de la Martinière, Claire Veillère prépare pour janvier 2010 un nouvel album dans la collection Enfants d’ailleurs : Miruna, Cosmin et Marius vivent en Roumanie. Cela me rend très curieuse…

Bonne lecture!

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