La grenade d’Inga Abele

Je suis horriblement en retard dans la diffusion du compte rendu de notre Café Bouquins du 20 mars dernier!

Et pourtant, ce fut une séance d’anthologie! Inga Abele peut se réjouir d’avoir éveillé tant de passions contraires dans un modeste club chartrain! Le sang de la grenade a coulé, les vents lettons nous ont soulevé. Les fleuves de nos pays ont failli nous emporter.inga-abele.JPG

Ceci dit, je ne fais là que vous mettre l’eau à la bouche… Mais il faudra patienter encore un peu avant que j’ai le temps de cogiter un billet qui rende compte fidèlement (heu, non, avec la plus totale subjectivité) de notre dernier Café Bouquins….

L’expérience lettone a été si forte que je rempile avec un volume de nouvelles (encore, j’adore cet exercice littéraire!) de Janis Ezerins, intitulé L’âne rose et toujours publié par l’Archange Minotaure. Et puis je fais des fiches de lectures d’ouvrages roumains. Et puis je suis rentrée du Festival de Laval avec des envies de lecture. Et puis le salon du livre est passé mais la pile de livres à lire a augmenté…

Comme ce blog de traduction est aussi (avant tout?) un blog de lecture, voici quelques titres de ma moisson mars 2010:

Le clavier canibale, de Claro, chez Inculte (j’en avais envie depuis un moment: livre écrit par un traducteur, sur les traducteurs, comme le formidable Revanche du traducteur de Brice Mattieussent chez P.O.L lu l’an dernier)

L’Homme barbelé, de Béatrice Fontanel (Grasset et Livre de poche)

Bashô: le fou de poésie, l’histoire de ce poète japonais, racontée par Françoise Kerisel et sublimement illustrée par Frédéric Clément que j’ai eu le plaisir de re-revoir au Salon pour un instant clément hors du temps.

Les Guerriers fauves de Viviane Moore , le deuxième tome de la sage de Tancrède le Normand

Chez Borgès, de Arberto Manguel traduit par Christine Le Boeuf pour compléter ma collection Manguel et m’offrir un peu de l’intimité de Borgès lecteur…

Tombe, tombe au fond de l’eau par Mia Couto, conseillé par Béatrice Fontanel qui me fait découvrir non seulement l’auteur mozambicain mais la maison d’édition Chandeigne. Où j’ai aussi acheté un Zacharias Topelius, auteur finlandais de langue suédoise, prolifique auteur et fondateur du roman historique finlandais. Je me suis laissée tenter par un livre illustré par Philippe Dumas et traduit par Philippe Couty, intitulé Refanut, le navire fantastique.

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