Du public pour les rencontres littéraires… à Iasi, en Roumanie!

Parmi ce que j’ai préféré durant les cinq jours du Festival International de Littérature et de Traduction, il y a le beau public de Iasi. Iasi, c’est une ville universitaire de renom, où l’on croise d’ailleurs beaucoup de jeunes Français qui viennent étudier ici. La ville compte plusieurs grands lycées et plusieurs associations littéraires exclusivement composées de lycéens. Celle qui est intitulée « ALECART » publie même deux fois par an une revue littéraire de bonne tenue. ALECART joue bien entendu sur l’expression française « à l’écart ». Une manière de se distancer pour exercer son esprit critique.

Cette association ALECART a organisé pour chaque jour du festival une rencontre avec deux écrivains à la fois. La salle de la Philarmonie baignée de lumière était à chaque fois pleine à craquer.

J’ai beaucoup aimé voir tous ces jeunes écouter un jour Simona Sora (romancière bientôt en français chez Belfond) et Marin Malaicu Hondrari (j’espère qu’un éditeur français le publiera bientôt car il est bourré de talent), l’autre jour Matei Visniec (Actes Sud Papiers, Non Lieu et bientôt Jacqueline Chambon) et le britannique Patrick McGuinness (Grasset)…

J’ai été surprise par la maturité de leurs questions et surtout par leur décontraction: deux jeunes filles ont présenté, les deux jours où j’y suis allée, l’oeuvre des auteurs présents. Quelle décontraction mêlée de sérieux, dans cette prise de parole qui les plaçait pourtant sous le regard jamais tendre, on le sait, de leurs condisciples.

Il faut rendre hommage aux enseignants de ces jeunes, c’est certain.

Au terme de ces rencontres, je me sentais portée par un grand optimisme. Les écrivains, quant à eux, étaient unanimes : ils ont salué la spontanéité et le talent de ces jeunes.

Comme je porte mon regard en bandoulière, je vous offre ces deux clichés : le premier est un hommage à la lumière et aux traits réguliers de ces jeunes attentifs.

Le second révèle un moment tendre et taquin, véritablement sincère, au milieu d’un groupe de collégiens dans l’attente d’une rencontre littéraire, à la Casa FILIT (une grande tente blanche érigée devant le Palais de Iasi).

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