Bucarest – chronique d’été 5

Entre le cinéma Scala et la librairie Carturesti, je tombe sur la rue Pictor Arthur Verona transformée, pleine de vie : ici se tient pour quelques jours un mini festival organisé par la Fondation Carturesti et l’Union des architectes.
Cela s’appelle : 


Le but est de militer pour rendre aux piétons ce morceau de quartier au centre de Bucarest.
Je dégaine mon téléphone portable pour saisir en images quelque chose de cette atmosphère légère qui plane dans ce coin de Bucarest.
Des ateliers pour les enfants tenus par des associations écolos, des artistes en plein happening, et surtout, la présence forte et intéressante des étudiants des facultés d’architecture et d’art donnent un air un peu échevelé à cette rue que je connais bien pour y avoir, notamment, pris une des plus sympathiques photographies de mon exposition montrée en 1995 à l’Institut français:


Un des stands les plus intéressants (et de nombreux groupes se forment pour discuter) concerne les « résidences nobiliaires extra-urbaines ». Un crève-coeur de voir ces palais de toutes tailles et tous styles en ruine.

De grands panneaux comme ces deux-là que je prends en photo retracent l’histoire de ces lieux charmants. 
Le plus souvent, ils ont été transformés en Coopérative Agricole de Production (l’équivalent du kolkhoze en URSS) par les autorités communistes et confiscatrices.

Plus léger, voici l’endroit où se délivrer du stress : planter un clou de charpentier, voilà qui permet d’aller mieux!

Et puis, rouler en « harley » écolo!, c’est tentant…

surtout, après avoir rangé sur l’étagère du salon un bocal… d’air pur!

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