Ana Ruxandra Ilfoveanu

ana-ruxandra-ilfoveanu.JPG

Voici une artiste qui aime la littérature. C’est même sa grande source d’inspiration. En 1995, une grande exposition lui est consacrée à Bucarest: elle expose tout une série d’oeuvres inspirées de la lecture du Livre du bonheur de Nina Berberova.

Plus récemment, c’est l’oeuvre tragique d’un auteur tragiquement disparue qui l’a inspirée.

Vous avez entendu parler d’Aglaja Veteranyi, n’est-ce pas? Cette jeune femme née en Roumanie dans le monde du cirque a vécu en Suisse à partir de ses 2 ans, quand sa famille a fui le pays. aglaja.JPG Enfant de la balle, elle a choisi de s’exprimer en dehors des chapiteaux, dans les livres. On connaît surtout Pourquoi l’enfant cuisait dans la polenta, traduit de l’allemand par Marion Graf en 2004 pour les Editions des Péninsules, à l’époque où Eric Naulleau faisait autre chose que se trémousser chez Ruquier. Aglaja Veteranyi s’est donnée la mort en 2002 à Zurich.

C’est un de ces dessins inspirés par le cirque que j’ai choisi aujourd’hui pour vous faire connaître l’artiste peintre Ana Ruxandra Ilfoveanu. Tout une série de dessins est visible sur la galerie Liternet.

Une belle façon de rendre hommage à une étoile filante de la littérature.

Et puis j’aime toujours les artistes mêlant l’écrit au dessin.

Ana Ruxandra Ilfoveanu a exposé en 1994 à Argentan, puis en 1998 dans diverses galeries du centre de la France… Je rêve d’une nouvelle exposition en France… Et pourquoi pas d’un événement comme celui dont ont profité les bucarestois il y a quelques temps : Sorin Ilfoveanu, son épouse Ana Ruxandra et leurs deux garçons, artistes eux aussi (mais je ne connais pas ce qu’il font) ont exposé tous ensemble. Le nom de l’expo? La Saga Ilfoveanu!

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.